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Photo du rédacteurValérie

Portrait : Une transformation réelle avec l'exemple de Sandra


2017, c'était la période avant-covid. J'organisais alors de nombreuses retraites au pied du mont Blanc et c'est à cette occasion que mon chemin a croisé celui de Sandra.

Je donnais une retraite afin de cheminer à travers le premier groupe de mouvements du Lu Jong, les mouvements des 5 éléments.


Sandra est une jeune femme joyeuse, positive, motivée et déterminée.

Quand nous pratiquons le Lu Jong, nous ne recherchons pas à développer la souplesse du corps, mais celle de l'esprit. Si nous allions directement dans la souplesse du corps, celle ci a ses limites et cette démarche n'apporte pas grand chose. Nous développons donc la souplesse de l'esprit, en utilisant le corps d'une part, et les enseignements de sagesse sur l'esprit d'autre part. A travers cette ouverture de l'esprit, cette souplesse de l'esprit qui se développe au fil de l'écoute et de la pratique, le corps lâche prise automatiquement et la souplesse du corps opère. C'est la magie de l'union Corps et Esprit. Tout se transforme à travers la transformation de l'esprit.

Sandra l'a bien compris et c'est ainsi qu'au fil des années elle s'est lancé dans la formation de professeur de Lu Jong qui se tenait de mars 2021 à février 2022.


Il y a quelques jours, Sandra a posté quelques photos sur son compte Facebook et m'avait invitée à entrer dans son cercle d'amis. Quand j'ai vu les photos, j'ai eu envie de partager cette transformation du corps à travers l'esprit. Je lui ait donc proposé une interview auquel elle a acceptée de répondre. Ceci vous permet de la connaitre, et pourquoi pas de la rencontrer au sein des cours qu'elle donne dans la région de Genève, côté français à partir de ce printemps 2022.


Tout d'abord, observons sa posture. La posture parle en elle-même. Sandra est désormais assise dans la présence, dans la force et dans la légèreté. A travers cette image "avant-après", "2017/première retraite et 2022/professeure", Sandra s'est transformée au niveau de son esprit, et son corps révèle ces transformations.




Qu'est ce qui t'a poussée à venir dans ta première retraite en 2017 ?


En réalité c’est une amie qui a découvert le site de Valérie et m’a proposé d’essayer cette pratique. Lorsque j’ai lu le descriptif du Lu Jong, ce qui m’a intéressée c’est que c’est un yoga thérapeutique, en mouvement. Et j’avais besoin d’une connexion plus profonde entre mon corps et mon esprit. Alors j’ai voulu expérimenter.



Qu'est ce qui t'a amenée à devenir professeure ?


Ce qui m’a amenée à être professeure a été un chemin parcouru entres divers ressentis car je dois avouer qu’en 2017 ça ne me venait pas à l'esprit !

En cheminant, en pratiquant de plus en plus régulièrement, j’ai commencé à ressentir des choses. Des choses à des niveaux différents dans le corps, dans ma tête, dans ma façon de voir et d’être.

J’ai parfois remarqué que lorsque je faisais mes mouvements du Lu Jong le matin, je passais de meilleure journée.

Et si je rencontrais parfois dans mon travail des situations difficiles à gérer, je prenais les évènements avec plus de recul et calme.


Alors que cette pratique faisait désormais partie de mon quotidien, j’ai voulu en apprendre plus sur le Bouddhisme, sur l'origine du Lu Jong. Comment fonctionne cette pratique qui m’apporte tant de bienfait au quotidien ?


J’ai toujours été attirée par le bouddhisme et je m'y suis toujours un peu intéressée à travers mes voyages dans différents pays, certaines lectures ou films.


Et un jour ça me trottait. J’avais vu sur le site de Valérie qu’elle organisait un voyage en Inde pour une formation de Professeur.

C’est un pays que j’ai toujours voulu visiter, alors je me suis dit que c’était une belle combinaison voyage et apprentissage. Mais à ce moment-là ce qui m’intéressait avant tout était de suivre la formation pour apprendre de la culture et les 21 mouvements. Pour une intégration plus profonde, sans chercher à enseigner.

Quoi de mieux en effet que d’aller dans le pays où ça se pratique culturellement.

Malheureusement cette formation à l'étranger n'a pu avoir lieu. Ce n’était peut-être pas le moment pour moi.

Toutefois ça a commencé à murir dans mon esprit.

La graine était plantée et le temps qu’elle pousse, j’ai refait des stages avec Valérie puis des journées de pratiques, j'ai suivi des conférences avec Tulku Lobsang lors de ses visites à Genève et à Lausanne.

Vint un jour où ce fût le moment, je me suis sentie prête ! La fleur a montré ses beaux pétales avec ses couleurs étincelantes. Elle voulait briller tel un soleil.


Cette fois-ci c'était décidé, je ne voulais pas juste suivre le cours de Professeur pour en savoir plus, je voulais aussi pouvoir le transmettre à mon tour.


Aujourd'hui que tu es professeure, quel est ton ressenti par rapport à cette nouvelle responsabilité que tu portes ?


Aujourd’hui que je suis Professeure, je ressens l’envie de partager cette pratique et l’envie de continuer d’apprendre.


Je ressens l’envie d’enseigner et d’offrir avec qui veut, qui peut (PWYC), qui vient. Je n’ai pas d’attente particulière, juste être là dans l’accueil, sans condition, juste le plaisir de partager dans la joie et dans l’amour.

En ce qui concerne cette responsabilité que je porte, je l’accueille avec confiance en respectant l’enseignement que j’ai reçu, lequel consiste à diffuser ces précieuses pratiques bouddhistes tibétaines en maintenant l’authenticité et la qualité des enseignements.

Ceci est une marque de respect envers Tulku Lobsang Rinpoché qui a amené la pratique en Occident, une manière d’honorer la lignée des pratiques et d'y rester connectée.


Je suis actuellement des cours de Bouddhisme et de Méditation Shiné et Lhaktong avec Valérie Lobsang-Gattini, mon enseignante, et j’espère un jour pouvoir faire une retraite en Inde ou au Népal avec elle. Merci pour son enseignement et sa confiance !



Vous pouvez retrouver Sandra Richard à travers les liens suivants :





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